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STOP AU RÉARMEMENT DES PAYS DU NORD DE L’EUROPE

STOP AU RÉARMEMENT DES PAYS DU NORD DE L’EUROPE
La paix ne se gagne que par des moyens pacifiques
Tous les pays du nord de l’Europe sont en train d’être réarmés sous la houlette de
l’OTAN. C’est ce qui accroît le danger de guerre. Au dernier sommet des ministres de la
défense de l’OTAN, en novembre 2017, des décisions menaçant sérieusement la paix ont
été prises.
Deux nouveaux centres de commandement en voie d’installation
Un centre de commandement Atlantique va être créé pour prendre le contrôle de
l’Atlantique et de l’Arctique. En Norvège, des bases pour les marines US sont en cours de
construction. L’aéroport de Rygge près de Moss est agrandi pour servir de base à l’US
Airforce en cas de conflit. En 2016, Keflavik en Islande est devenue une base militaire
US.
Un centre de commandement logistique va assurer une liberté totale de mouvement à
l’OTAN, à travers toute l’Europe. Les infrastructures sont considérées comme une priorité
militaire dans la préparation à la guerre. En coopération avec l’UE, les systèmes de transport,
d’énergie et de communication ainsi que la législation sont en train d’être adaptés à une
situation de guerre. La présence de soldats américains à l’aéroport d’Arlanda donne une
indication claire de ce développement.
La coopération avec l’OTAN a conduit à des changements majeurs dans les
politiques de défense.
La Norvège, le Danemark et l’Islande sont membres de l’OTAN depuis 1949. La Suède et la
Finlande ont rejoint le «Partenariat pour la paix» en 1994. De plus, la Finlande a conclu un
accord de pays hôte avec l’OTAN depuis 2014. En mai 2016, le parlement suédois a ratifié
son accord de pays hôte avec l’OTAN, malgré une large opposition de la population.
L’expansion des activités de l’OTAN au cours des dernières années s’est accélérée au nord et à
l’est, à proximité de la frontière russe. Ce développement augmente la tension et le danger de
guerre avec la Russie.
La coopération militaire nordique joue un rôle de plus en plus important : elle implique la
Nordefco (La Cooperation de défense nordique), la coopération nordique-balte, la NB8 (les
huit pays nordiques et baltes) et la coopération militaire au Nord (les pays nordiques, le
Royaume-Uni, l’Allemagne, la Pologne et les Pays-Bas). La Suède et la Finlande
s’impliquent ainsi de plus en plus au sein de l’OTAN. Les pays nordiques ne peuvent plus être
considérés comme des nations pacifiques. Le réarmement et la collaboration avec l’OTAN
augmentent le danger de guerre.
Des bases nordiques permanentes
Les premières étapes pour établir des bases militaires permanentes en Norvège ont été
franchies. 300 marines américains ont été stationnés à Værnes près de Trondheim, la
prochaine étape étant une base à Setermoen dans le Troms. Une grande quantité de matériel
militaire est stockée pour les Américains, dans les grottes de montagne à Trøndelag et sur les
cinq aéroports Andøya, Sola, Bodø, Evenes et Bardufoss. Des zones d’entraînement pour les
soldats britanniques ont en outre été organisées. La base américaine de Keflavik en Islande est
en cours de modernisation et il est prévu de placer un centre d’entraînement et de
commandement central pour tous les chasseurs F-35 d’Europe du Nord dans le Jutland.
Des chasseurs F-35 et des armes nucléaires
Les premiers chasseurs F-35 sont arrivés en Norvège et sont basés à Ørland, Trøndelag. Dans
quelques années, les chasseurs F-35 seront également basés au Danemark à l’aéroport
militaire de Skrydstrup, près de la frontière allemande. La Finlande envisage également
d’acheter des chasseurs F-35. Avec ces avions de chasse, les pays du Nord sont en possession
d’une arme offensive, capable de transporter des bombes nucléaires et des missiles de
croisière. Leur portée étendue leur donne la capacité d’atteindre des objectifs loin en Russie.
Les avions F-35 font partie de la flotte d’avions de guerre de l’OTAN sous commandement
américain. Le coût de ces équipements s’élève à des milliards de couronnes, l’argent provenant
des budgets sociaux.
Les armes nucléaires sont modernisées et coûtent d’énormes sommes d’argent. Cela se passe
aux États-Unis, en Russie et au Royaume-Uni. En janvier 2017, le président Trump a donné à
son ministre de la défense, Mattis, des directives pour le Nuclear Posture Review, NPR. Le
NPR doit être considéré comme le document le plus dangereux du monde, rendant la
possibilité d’une guerre nucléaire plus tangible en abaissant le seuil d’utilisation des armes
nucléaires. Maintenant, on parle de l’utilisation réelle des armes nucléaires – aux États-Unis
ainsi qu’en Russie.
Le système de défense antimissile des États-Unis et de l’OTAN est intégré
dans le système militaire nordique
Les pays nordiques deviennent une composante importante de la défense antimissile de
l’OTAN grâce à la nouvelle station radar Globus 3 à Vardø, au Finnmark (Norvège). Elle sera
installée d’ici 2020 et donnera aux pays nordiques un rôle de premier plan. Les accords
nordiques conclus en novembre 2017 impliquent que les informations stratégiques de la
Finlande et de la Suède soient accessibles à l’OTAN.
La militarisation de la mer Baltique et des pays baltes
La militarisation de la mer Baltique se manifeste de différentes manières. Depuis 2009, les
États-Unis / l’OTAN, la Suède et la Finlande ont participé à des exercices militaires annuels
dans les pays Baltes et dans la mer Baltique. La Suède a établi une base militaire sur Gotland
et la neutralité historique d’Åland est menacée. Le Danemark établira un nouveau centre
d’interception sur Bornholm. En Norvège, Hønefoss est un centre important pour intercepter
les communications depuis les téléphones et les médias sociaux. L’accord de défense danois
2018 – 2023 contient un réarmement orienté vers la mer Baltique, les pays baltes et la Russie.
Le budget militaire doit être augmenté de 20% soit 12,3 milliards de couronnes danoises au
cours des 6 prochaines années. L’achat des chasseurs F-35 fait partie de ce budget. Les navires
de guerre danois seront équipés de missiles et de radars et, éventuellement, de missiles
nucléaires. Les drones feront partie de l’équipement de défense.
Une force entièrement équipée de 4 000 soldats prête à être utilisés dans les pays baltes est en
cours de mise en place. Le Danemark a été désigné comme le lieu de rassemblement des
troupes de l’OTAN en cas de guerre avec la Russie. Une force de 20 000 soldats sera
mobilisée pour sauvegarder la logistique. Le Danemark a également lancé un satellite pour
surveiller le trafic en mer et dans les airs dans l’Arctique. À partir de 2018, les troupes
danoises seront stationnées en permanence en Estonie.
La Suède et la Finlande renforcent leur collaboration avec l’OTAN
Comme il a déjà été signalé, la Suède et la Finlande ont conclu des accords avec les États-
Unis. Cela signifie que l’OTAN – sur la base d’une invitation venant du pays hôte – peut non
seulement organiser des manoeuvres, mais même menacer ou mener une guerre contre un pays
tiers à partir du territoire du pays hôte. La Finlande a invité les États-Unis à participer à un
exercice militaire en 2020, le plus grand jamais organisé en Finlande. La Suède et la Finlande
participent chaque année, depuis 2013, à l’exercice de l’OTAN sur le défi arctique. L’accord
du pays hôte suédois est utilisé pour des exercices militaires avec les pays de l’OTAN. Le plus
grand exercice jusqu’à présent, Aurora 17 a eu la participation de la Suède, des États-Unis, de
la Finlande, de la Norvège, de la France, du Danemark, de l’Estonie et de la Lituanie. En
2014, la Suède et la Finlande, de même que la Géorgie, la Jordanie et l’Australie, ont été
désignées comme partenaires particulièrement précieux dans le cadre du programme
d’amélioration des possibilités (EOP). Cela donne à ces pays le droit de s’asseoir à la table des
sommets de l’OTAN.
La Finlande et l’OTAN ont engagé une vaste coopération dans le domaine de la sécurité. En
octobre 2017, Jens Stoltenberg a ouvert un centre d’expertise en Finlande contre les cybermenaces
(www.hybridcoe.fi). La Suède collabore avec StratCom à Riga (Centre d’excellence
des communications stratégiques de l’OTAN). L’identité de l’ennemi désigné est évidente.
Le 11 décembre 2017, le Conseil de l’Union européenne a décidé d’établir une coopération
structurée permanente dans le domaine de la défense (PESCO). L’objectif est de développer
une capacité de défense commune et d’investir dans des projets communs. Les pays
s’engagent à réarmer. PESCO contribue à la militarisation de l’UE. Les pays membres
participants sont au nombre de 25, dont la Suède et la Finlande. Le Danemark jouit d’un
régime d’exception concernant la coopération militaire au sein de l’UE et ne participera donc
pas à PESCO. La Norvège n’est bien sûr pas membre de l’UE, mais membre de l’OTAN.
Selon l’accord PESCO, chaque pays membre apportera ses propres propositions sur la
manière de collaborer. La Suède contribuera avec un centre européen de test et d’évaluation à
Vidsel. Cela conduira sans aucun doute un plus grand nombre de pays à tester des armes et à
mener des exercices militaires à Norrbotten.
La zone d’essai de Vidsel (North European Aerospace Test Range, NEAT) est située à
Norrbotten. C’est la plus grande zone d’essai en Europe pour les nouveaux systèmes d’armes,
les drones, les avions de combat et les fusées assistées par satellite. Ici, Israël et les États-Unis
ont développé leurs armes assistées par satellite utilisées lors de l’attaque israélienne contre
Gaza. Un large éventail d’exercices militaires a eu lieu ces dernières années dans le nord.
La plus grande station de récupération des données collectées par satellite au monde, Esrange,
est située près de Kiruna. Sur une base commerciale, il fournit des photos de zones
importantes pour les militaires des pays alliés occidentaux. Kiruna est devenue l’une des deux
stations Galileo conçues pour les satellites et pour exploiter les commandes de relais à partir
des stations au sol. Lerkil en Suède a la troisième plus grande station d’interception au monde,
après celle des États-Unis et du Royaume-Uni.
Faire usage de ce que nous savons sur les causes et la dynamique des
conflits et comment les gérer
Aujourd’hui, la politique étrangère et de sécurité est conçue en termes de pouvoir. Cela
conduit chaque pays à utiliser la menace, la dissuasion et différents types de violence pour
atteindre ses objectifs nationaux à court terme. À long terme, cela peut mener à une
destruction totale par la guerre nucléaire. La connaissance accumulée sur les façons de traiter
de manière plus constructive les conflits n’est pas utilisée. Cette connaissance est le
fondement de la Charte des Nations Unies et de la médiation diplomatique. Les conflits
doivent être analysés du point de vue de toutes les parties impliquées, les menaces doivent
être évitées et les conflits considérés comme des problèmes communs que nous devons
résoudre d’une manière respectueuse.
Il est important de ne pas créer d’antagonisme. La militarisation repose sur les peurs des gens.
Le réarmement militaire entraîne une augmentation de l’armement militaire, qui à son tour
déclenche plus de peur et plus d’armes dans une spirale sans fin. Cela conduit à des dépenses
énormes. Nous préconisons le dialogue à tous les niveaux, les échanges économiques et
culturels et la diplomatie en tant qu’outil afin de répondre aux besoins de tous les peuples et
de toutes les nations – la «sécurité mutuelle des peuples».
Exploiter ce que l’on sait sur la gestion constructive des conflits! Honorer la Charte des
Nations Unies, qui a été signée par tous les États susmentionnés. La charte prescrit la
résolution de conflits par des moyens pacifiques. La guerre est proscrite, sauf en cas de
légitime défense. Les ressources sont nécessaires pour le bien-être humain, pas pour la guerre
et la destruction. Les guerres produisent des réfugiés, de la souffrance et de nouveaux conflits.
Protestation contre le réarmement militaire des pays nordiques lors de
l’exercice militaire ‘Trident Juncture’ en Norvège, en 2018
En 2018, la Norvège sera le pays hôte d’un grand exercice militaire sous les l’égide du Trident
Junction 18 de l’OTAN. 35 000 soldats de 30 pays, 150 avions de combat et 70 navires
participeront. L’exercice aura lieu non seulement en Norvège mais aussi en Suède, en
Finlande, en Islande et dans la Baltique. Le scénario envisagé est que l’un des pays nordiques
soit attaqué par la Russie.
Nous devons nous unir contre les préparatifs de guerre de l’OTAN. Ensemble, nous devons
protester contre les exercices militaires et le réarmement. Le réarmement est financé par les
budgets sociaux et nous menace tous du danger et de la folie d’une guerre nucléaire. Nous
soutenons également l’appel à protester dans toutes les capitales européennes lors du sommet
de l’OTAN du 11 juillet prochain.
Soutenu par :
Norvège :
 Stopp NATO – stoppnato.no FB: Stopp NATO;
 Norge ut av NATO – https://norgeutavnato.no/
 Internasjonal kvinneliga for fred og frihet, Norge – www.ikff.no
 Bestemødrene for fred
 Ingen amerikansk base på Værnes, facebook.com/IngenAmerikanskBase,
kontaktperson Rolf Bunes, regbunes@online.no
 Arbeidsgruppe mot NATO-øvelsen Trident Juncture (Trøndelag), kontaktperson Jens
Frøseth, jefroe@online.no
Suède:
 Nej till NATO Sverige – www.nejtillnato.se, ordf. Staffan Ekbom
 Fredsrörelsen på Orust – www.folkrorelsen-pa-orust.se, ordf. Ola Friholt
 Sveriges Fredsråd – www.frednu.se, ordf. Agneta Norberg
 Katarinauppropet – http://www.katarinauppropet.se, Facebook/Katarinauppropet,
samordnare Fredrika Gårdfeldt, ärkebiskop emeritus KG Hammar, Kerstin Bergeå
utbildare I konflikthantering,
 Föreningen Nej till Nato, Helsingborg, ordf. Jan Fredriksson
 Kvinnor för Fred – www.kvinnorforfred.se, facebook.com/kvinnorforfred,
twitter.com/kvinnorforfred, kontakt My Leffler + info@kvinnorforfred.se
 Kvinnor för Fred i Sundsvall, kontakt Ulrika Hådén
 Svenska Kvinnors Vänsterförbund – www.svenskakvinnorsvansterforbund.se, ordf.
Ianthe Holmberg
 Fredens Hus Göteborg – www.laraforfred.se, ordf. Karin Utas Carlsson
 Stockholmsavdelningen av föreningen Folket i Bild Kulturfront – https://fib.se,
kontakt Anders Romelsjö
 Svenska Freds, Göteborg – www.svenskafreds.se/goteborg, ordf. Tomas Magnusson
 IKFF, Göteborgskretsen, www.goteborg.ikff.se, ordf. Anita Wahlberg
 Aktivister för fred, https://aktivisterforfred.wordpress.com kontakt Tord Björk
Danemark:
 Tid til fred – aktiv mod krig – www.tidtilfred.nu /
 Århus mod Krig og Terror – www.facebook.com/aarhusmodkrigogterror /
 Stop terrorkrigen – Ud af NATO – www.facebook.com/stop.terrorkrigen.dk /
 Fredsvagten – http://fredsvagt.dk/
 Kunstnere for fred – www.kunstnereforfred.dk
Kvindernes Internationale Liga for Fred og Frihed – www.kvindefredsliga.dk /
Finlande:
 Amandamaji rf, Helsingfors (Registered Association) – www.naisetrauhanpuolesta.org
 Kvinnor mot Atomkraft, Helsingfors – www.naisetrauhanpuolesta.org
 Kvinnor för fred

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